La laine feutrée remonte au néolithique. On a retrouvé des vestiges de feutre dans plusieurs régions du monde.
En Asie du Nord, les mongols se servent de la laine feutrée pour isoler leur maison (yourte) mais aussi dans pour se vêtir. Elle est utiliser au 4 coins du monde, souvent ou il fait froid, car c'est une très bon isolant.
Avez vous déjà mis un pull que vous adoriez par erreur dans votre machine à laver?
Surement, une fois lavé votre pull avait rétréci, quelle déception...
Au contact de la chaleur (eau chaude) et savon, il a naturellement feutré, donc rétréci.
Il existe plusieurs techniques de feutre.
Le feutrage est une technique de transformation de la laine. Les écailles qui recouvrent les fibres de laine vont s'ouvrir et s'enchevêtrer entre elle. On utilise de d'eau et du savon et par une action manuelle de frottement, la laine va petit à petit rétrécir et se feutrer.
Le mot cardage dérive de chardon, plante hérissée de piquants qui pousse le long des chemins.
La cardère sauvage (dipscasus fullonum) appelée aussi Cabaret des oiseaux ou Bonnetier sauvage, était parfois utilisée pour le cardage de la laine.
Les pâtres d'autrefois frottaient les toisons avec des bouquets de chardons pour obtenir une laine plus souple et propre. Puis on a utilisé le peigne à carder, planche de bois garnie de pointes de métal. Les premières « cardeuses » industrielles étaient équipées de chardons. Ce procédé était encore utilisé il y a quelques années pour le cardage de certaines laines fragiles (mohair).
La matière naturelle utilisée vient de fibre animale, comme le mouton, la chèvre ou l'alpaga.
Après la tonte des moutons, on obtient de la laine brut, que l'on appelle "toison",
c'est en quelque sorte le manteau du mouton.
La 2ème étape après la tonte est le lavage de la laine, qui consiste à se débarrasser du suint et des résidus de paille ou autres végétaux.
Vient l'étape 3, celle du cardage ou peignage, qui consiste à démêler et aérer les fibres textiles.
Cette opération s'effectue avec une paire de cardes à main, ou une cardeuse à rouleau.
On obtiens alors une nappe de laine, qui pourra être utiliser soit pour le filage, soit pour le feutrage.
Une plantes tinctoriale est une plante dont certaines parties peuvent être utilisés pour la préparation des colorants et des teintures.
Elles sont généralement utilisées pour teindre des fibres naturelles (coton, lin, soie, laine...), elles peuvent également servir comme colorants alimentaires ou corporels (teinture capillaire, maquillage...).
Dans l'histoire de l'homme, on a toujours eu une connaissance des plantes aussi bien pour se soigner, se nourrir ou pour l'utilisation de sa couleur.
La plante, la racine ou l'écorce peuvent être utilisée pour la teinture.
Il existe une palette infini de plantes tinctoriales un peu partout dans le monde.
Dans le massif des Bauges, on retrouve des plantes comme :
Le mordançage estone étape incontournable pour teindre les tissus et la laine
Le mordançage permet de préparer la surface à teindre (fil, tissus, laine...) à recevoir la teinture, de fixer la couleur.
Il s'agit de dissoudre un mordant dans de l'eau tiède, d'immerger la fibre puis de chauffer lentement pendant 1 à 2 heures ou de laisser la fibre une dizaine d'heures minimum.
La proportion de mordant se fait en fonction du poids de la fibre (sèche), de la nature de la fibre (laine, lin, coton...), en fonction duquel on pourra determiner le mordant adéquat.
On utilise le plus souvent pour le mordançage de la laine de alun et de la crème de tartre.
Pendant des millions d'années, les teintures végétales ont été notre source de couleur pour les fibres textiles. D'un continent à l'autre, la pratique de la teinture témoigne d'une grande diversité de plantes et de techniques. La garance, la gaude roule bois de campêche ont pris leur place dans l'histoire des plantes tinctoriales.
Le millepertuis, la reine des prés, le solidage...peuvent offrir une palette de tons infinie.
Ces techniques naturelles sont une alternative écologique non polluantes en opposition aux techniques de teintures industrielles.
Après cueillette, on procède à l'extraction, qui consiste par ébullition à extraire le colorant de la plante, racine ou écorce pour en tirer un jus concentré.
Une fois filtré, on peut alors procéder par immersion dans le liquide à la teinte de la fibre.
Quelques exemples de couleurs utilisées